Église de Satan

Les données contenues dans cette fiche ont été recueillies lors d’une recherche documentaire menée à l’hiver 2009 par Dominic Larochelle, agent de recherche au CROIR.

Autres appellations

Church of Satan; Satanisme laveyen

Fondateur

Anton Szandor LaVey (1930-1997)

Groupe d’inspiration

ésotérique (origine occidentale); magie cérémonielle

Mission

  • Diffuser les valeurs fondamentales du satanisme d’Anton LaVey que sont l’individualisme, l’affirmation de soi, le développement personnel, l’anti-establisment, la satisfaction personnelle, l’existentialisme, la sagesse pure, la bienveillance, l’esprit de vengeance et la responsabilité individuelle.
  • Encourager la « vraie » nature de l’être humain (sa nature animale) à l’intérieur d’une forme de darwinisme social où « le mieux adapté survit ».
  • Promouvoir la critique de la culture occidentale et de l’autorité, en particulier celle du christianisme, que l’on considère comme des freins au développement de l’individu.

Présence

Mondiale, mais surtout aux États-Unis

Description générale

L’Église de Satan fait partie de ce qu’on appelle communément les groupes satanistes. On peut diviser ces groupes en deux grandes catégories: (1) les groupes possédant une structure systématique d’enseignements et de pratiques, comme c’est le cas de l’Église de Satan; (2) les groupes (souvent des individus isolés) qui n’ont pas de système structuré de croyances, mais qui utilisent l’image du diable et certaines croyances occultes pour justifier des comportements antisociaux.

Bref historique

L’Église de Satan a vu le jour le 30 avril 1966. Son fondateur, Anton Szandor LaVey, a choisi cette date parce qu’elle correspondait à une journée importante du calendrier païen, le « Sabbat des sorcières » (Walpurgisnact). À cette occasion, LaVey se proclame grand prêtre de l’Église de Satan et annonce la venue d’une nouvelle ère, l’ère de Satan. Les médias le surnommeront rapidement le « Pape Noir ». Cet événement marque d’ailleurs le début du satanisme moderne, dont les fondements influenceront tous les autres groupes ultérieurs qui se réclament du satanisme. Anton Szandor LaVey reste le principal responsable de la genèse du satanisme religieux en tant que mouvement (par opposition à un satanisme purement littéraire). La Bible satanique, ouvrage de référence écrit par LaVey, est, encore aujourd’hui, le livre plus influent du satanisme moderne.

La vie d’Anton Szandor LaVey est entourée de mystère. Le problème n’est pas tant le manque d’information que les controverses sur la véracité et la réalité des différents épisodes de sa vie qui sont relatés tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de l’Église. Pour une biographie complète, on se référera aux livres de Blanche Barton ou de Burton H. Wolfe. De même, Peter H, Gilmore, l’actuel dirigeant, offre sur le site Web de l’Église de Satan une biographie abrégée du fondateur. Quoi qu’il en soit, on s’entend généralement pour dire que les détails concernant les premières années de sa vie jusqu’à la fondation de l’Église de Satan sont grandement romancés, voire inventés de toute pièce.

On sait que LaVey s’intéresse très tôt à tout ce qui touche le domaine de l’étrange, du bizarre et de l’occultisme. En 1956, il achète une maison à San Francisco qu’il fera plus tard peindre tout en noir. LaVey raconte que cette maison, qui deviendra le quartier général de l’Église de Satan, est un ancien bordel du XIXe siècle dans lequel se trouveraient plusieurs passages secrets. À partir de 1960, il y organise hebdomadairement des rassemblements regroupant un cercle d’amis et de connaissances (dont certaines personnes bien en vue dans les milieux artistiques californiens) qui partagent ses intérêts pour la magie, les sciences occultes et le bizarre. Ces conférences payantes sont habituellement accompagnées de projections de diapositives et de démonstrations sur différents thèmes : vampires, loups-garous, fous célèbres, grands assassins, méthodes de torture, cannibalisme, etc. Un des membres fondateurs les plus importants de ce cercle, avec LaVey, fut l’acteur et réalisateur Kenneth Anger. Il semble d’ailleurs que ce soit Anger qui a initié LaVey aux théories d’Aleister Crowley sur la magie et l’occultisme.

C’est à l’intérieur de ce « cercle magique» (Magic Circle) que LaVey conçoit et diffuse une philosophie basée sur ses expériences de vie et sur ses recherches. Ce sera le noyau de base qui constituera, à partir de 1966, les fondements de l’Église de Satan. En tant que réalisateur, Kenneth Anger connaissait beaucoup de gens du milieu artistique de Los Angeles à cette époque, assurant ainsi à la nouvelle Église un certain succès. De fait, l’Église attire plusieurs personnalités hollywoodiennes, dont son membre le plus célèbre dès octobre 1966, l’actrice Jane Mansfield.

On peut séparer l’évolution de l’Église de Satan en cinq périodes historiques :

  • 1966-1970 : la fondation et les débuts de l’Église de Satan.
  • 1970-1975 : la structuration de l’Église et l’instauration du système des grottes.
  • 1975-1989 : la décentralisation de l’Église et la période de latence.
  • 1989-1997 : La revitalisation de l’Église.
  • 1997-aujourd’hui : la période « post-LaVey » sous la direction de Peter H. Gilmore.

À la mort de LaVey, en 1997, sa conjointe Blanche Barton a pris la tête de l’organisation, suivie par Peter H. Gilmore quelques années plus tard et qui est toujours en poste.

Convictions fondamentales

Contrairement à la croyance populaire, les satanistes de l’Église de Satan de croient pas en une entité nommée « Satan ». Au contraire, on constate que les membres se disent généralement athées. Pour eux, toute croyance en une entité supérieure, que ce soit Dieu, anges, démons ou Satan est une illusion, un synonyme d’emprisonnement empêchant l’individu d’évoluer. Il est vrai que dans les débuts, LaVey entretenait une ambiguïté entre la croyance en un Satan incarné et un Satan symbolique représentant les valeurs charnelles de l’être humain. Dans la vision actuelle des satanistes, Satan est davantage perçu comme une métaphore, un symbole, une figure prométhéenne ou un archétype représentant les valeurs du satanisme. Ces valeurs se regroupent sous trois thèmes principaux :

  • Tout d’abord, Satan représente la nature animale de l’être humain, sa nature charnelle. Pour les satanistes, l’être humain est un animal comme les autres qui doit accepter sa condition pour évoluer. L’appétit charnel ou physique de l’individu ne doit pas être nié, mais plutôt encouragé. On critique d’ailleurs le christianisme pour sa propension à voir dans les penchants animaux de l’être humain un péché.
  • Ensuite, Satan représente l’affirmation de soi et l’individualisme. Le satanisme est d’ailleurs quelques fois qualifié de « religion du soi » (self-religion) dans laquelle le développement personnel et l’égocentrisme sont encouragés. Dans la mesure où il n’y a pas plus de Dieu que de Diable, l’individu devient son propre dieu. Cependant, il ne faut pas voir cette affirmation de soi comme un passeport pour faire ce que l’on veut. Au contraire, les satanistes insistent énormément sur le fait que l’individualisme implique d’abord et avant tout la responsabilisation de chaque individu : responsabilisation envers son développement personnel, mais aussi responsabilisation envers son cheminement dans la société. Le sataniste a la responsabilité de se dépasser et d’évoluer en tant qu’être humain.
  • Finalement, Satan représente une forme d’anti-establishment, et en particulier une forme d’anti-christianisme. De fait, le satanisme est également souvent perçu comme une religion d’opposition. Ici, Satan devient un symbole de rébellion face aux institutions politiques, aux autorités établies et aux idées préconçues. Les satanistes reprochent aux institutions religieuses traditionnelles, et particulièrement au christianisme, d’avoir étouffé la nature fondamentale de l’être humain, de freiner son développent individuel et d’avoir rejeté la responsabilité du salut et du bonheur sur une entité qui, selon eux, n’existe pas. Les satanistes ne prônent cependant pas l’anarchie. L’Église impose certaines règles à ces membres et, de façon générale, ceux-ci sont fortement encouragés à se conformer aux lois en vigueur dans chaque pays.

Structure et organisation

L’Église de Satan a toujours encouragé la pratique et la recherche personnelle de chaque membre. Les documents de l’organisme insistent d’ailleurs fréquemment sur le fait qu’il n’est pas obligatoire d’être membre de l’Église de Satan pour être sataniste. Il suffit, comme le dit P. Gilmore sur le site Web de l’Église, « de commencer à vivre comme un sataniste » selon les principes et les valeurs véhiculés par les écrits d’Anton LaVey. Mais le fait d’être membre de l’Église officialise la volonté des adeptes à s’engager dans la voie  sataniste de LaVey. Certaines personnes sont reconnues par l’Église de Satan comme des satanistes sans être membres. Certains sont membres de l’Église, mais le font à titre symbolique, pour eux-mêmes, et n’entretiennent aucun contact direct avec les autres membres. Finalement, certains membres vont être plus impliqués dans l’organisme et vont chercher des contacts avec les autres membres, en particulier à travers le système des grottes, un système de regroupements locaux d’adeptes.

Officiellement, être membre n’implique aucune obligation face à l’Église ou aux pratiques satanistes. Il n’y a pas de réunion imposée ou d’obligation face à l’institution ou face aux autres membres. Un membre est libre ou non de s’adonner aux rituels sataniques, tout comme un non-membre peut s’y adonner, ces rituels étant accessible à travers les livres de l’Église. Certains membres (ou non membres) vont préférer faire les rituels en solitaire alors que d’autres préfèrent les rituels de groupes. Il n’y a pas d’obligation à ce sujet non plus. L’Église n’encourage cependant pas les membres à faire des rituels avec les non-membres. Un membre peut décider de s’impliquer dans l’administration de l’Église ou choisir de n’avoir aucun contact direct avec elle.

L’Église peut expulser un membre pour comportement inapproprié (en particulier les comportements criminels), mais de façon générale, elle ne s’immisce pas dans la vie personnelle des membres.

Pour être membre de l’Église de Satan, il suffit de payer une cotisation (200$ en 2015) qui donne un statut de membre à vie. Ce statut permet d’entrer en contact avec d’autres membres, de se faire reconnaître officiellement comme sataniste, et de participer à l’administration de l’Église. Le groupe ne diffuse pas publiquement la liste de ses membres, ce qui rend très difficile l’évaluation du nombre d’adhérents. Mais depuis sa création, le 30 avril 1966, on estime ses effectifs à quelques milliers, dont on rapporte des concentrations importantes aux États-Unis, en Angleterre, en Hollande et en Suisse.

De même, l’Église de Satan se défend d’être constituée en communauté. En dehors de quelques membres qui jouent un rôle de porte-parole pour l’Église, chaque adepte agit à titre personnel. Il n’y a pas de rencontre, de réunion ou d’événement rassemblant les satanistes et qui serait organisé par l’Église elle-même. Tous les rassemblements sont des initiatives individuelles. De fait, beaucoup de satanistes n’ont aucun contact avec les autres membres. Pour ceux qui veulent avoir une vie sociale en tant que sataniste, le système des grottes permet de rencontrer d’autres membres. Aujourd’hui, la légitimité du satanisme en général et de l’Église de Satan en particulier passe par la lecture de l’ouvrage d’Anton LaVey, la Bible satanique.

Rituels et pratiques

Même si le satanisme est une religion qualifiée d’individualiste et de contestataire, LaVey stipule clairement dans la Bible satanique que l’être humain a besoin de rituels et de dogmes pour cheminer dans la vie. Seulement, ces rituels et dogmes n’ont pas à être dictés par une puissance extérieure comme Dieu et ne doivent pas aller à l’encontre de la nature fondamentalement animale de l’être humain.

Dans le satanisme, les rituels officiels sont liés à la pratique de la magie. L’objectif fondamental de la magie sataniste est de changer une situation ou un événement qui serait normalement inchangeable, par la simple volonté de l’adepte. Le but est d’utiliser les énergies (énergies de la nature, mais plus particulièrement les énergies émotionnelles) pour influencer le cours des événements humains ou pour influencer le comportement des gens selon les désirs personnels du pratiquant.

À noter que les satanistes ne font pas de distinction entre une magie « blanche », bonne ou bénéfique, et une magie « noire », mauvaise ou maléfique. On applique à la magie les principes de responsabilité chers aux satanistes : comme il n’y a pas de bien ou de mal déterminé, la magie est considérée comme un outil. Le magicien en fait ce qu’il veut, mais il est responsable des conséquences que cela peut entraîner. C’est d’ailleurs la critique que les satanistes font des « magiciens blancs » (qualificatif souvent donné aux adeptes d’occultisme et de néo-paganisme).

Il existe deux catégories de magie dans le satanisme :

  • La petite magie (Lesser Magic) :
    Aussi qualifiée de magie non rituelle ou magie manipulatrice, cette magie est qualifiée de « petite » car elle ne nécessite pas de rituel formel. Elle consiste à utiliser des incantations, mais également la ruse et la tromperie pour faire tourner une situation à l’avantage du magicien. Le magicien peut utiliser trois « outils » pour arriver à cette fin : la force du regard (pour attirer l’attention); la manipulation (utilisation du sexe, des sentiments ou de l’émerveillement); et la force des phéromones (utilisation des odeurs du corps). Bref, s’agit d’utiliser les atouts naturels que possède chaque individu pour faire tourner une situation à son avantage. La théorie et les pratiques de petite magie sont principalement expliquées dans le livre La sorcière satanique (The Satanic Witch).
  • La grande magie (Greater Magic) :
    Elle est aussi qualifiée de magie rituelle ou cérémonielle, justement parce qu’elle implique un rituel plus élaboré pour être effective. L’objectif fondamental est le même que pour la petite magie, c’est-à-dire d’influencer une situation pour qu’elle tourne à l’avantage du magicien. Seulement ici, les effets peuvent être plus importants. Elle demande donc une plus grande quantité d’énergie et un rituel plus élaboré.  La grande magie se performe donc lors d’une cérémonie formelle, dans un lieu adapté pour la cause, et à un moment précis. La fonction principale de la cérémonie est de canaliser les énergies émotionnelles disséminées et de les convertir en force dynamique. Le magicien puise dans l’énergie de son propre corps à travers des émotions intenses. Ces émotions (orgasme sexuel, colère aveugle, terreur mortelle, profond chagrin, etc.) génèrent une décharge bioélectrique dans laquelle le magicien peut puiser pour la rediriger vers l’objectif qu’il s’est assigné.

Il existe trois types de rituel satanique lié à la grande magie:

  • Les rituels sexuels, aussi appelés charme d’amour, qui vise à créer un désir chez la personne de son choix;
  • Les rituels de compassion ou sentimentaux, qui visent à aider les autres, ou s’aider soi-même, à différents degrés (santé, bonheur, succès commerciaux, succès matériel, succès professionnel, etc.);
  • Les rituels de destruction, qui visent à faire du mal à une autre personne, également à différents degrés (physique, psychologique, émotionnel, matériel, etc.).

Chaque rituel peut être conduit seul ou en groupe. Les rituels de groupe permettent cependant de rassembler l’énergie de plusieurs personnes. L’intensification de l’énergie de plusieurs personnes augmente la force et ainsi l’efficacité du rituel.

Les membres de l’Église de Satan pratiquent à l’occasion des messes noires. Mais contrairement à la croyance populaire, la messe noire ne fait pas partie des pratiques fondamentales de l’Église. Ce rituel est décrit dans le livre Les rituels sataniques, mais ne constitue pas une cérémonie magique officielle, dans le sens qu’elle n’a pas de prétention magique ou effective concrète. En fait, la messe noire constitue davantage une parodie de la messe catholique, une parodie du service religieux de l’Église catholique romaine (lui-même, selon les satanistes, une parodie des anciennes cérémonies païennes) ou de n’importe quelle autre cérémonie religieuse. La messe noire est donc utilisée moins dans un contexte de rituel officiel que dans la forme d’un psychodrame. Dans ce contexte, la messe noire doit nécessairement choquer et être outrageuse. Son objectif est d’attirer l’attention et de sortir les catholiques de leur endoctrinement. C’est sa principale fonction dans l’Église de Satan. Anton LaVey a d’ailleurs procédé, dans les premiers temps de l’Église, à des cérémonies de ce genre auxquelles assistaient entre autres des journalistes.

La question des sacrifices

À noter que les satanistes de l’Église de Satan ne font pas de sacrifice durant les rituels, du moins pas de sacrifice réel. LaVey condamne les sacrifices d’animaux, et encore davantage les sacrifices humains. Dans la magie dite « traditionnelle », selon LaVey, le sang représente la force vitale. Le sacrifice animal ou humain vise à se servir de cette force vitale, de cette énergie dans un but magique.

Dans le rituel satanique, il n’y a pas de sang versé. L’énergie requise pour le rituel est puisée à même le corps de l’adepte, généré par de profondes émotions. Le sataniste ne considère donc pas le besoin de sacrifice extérieur.

Il existe cependant une notion de sacrifice humain dans le satanisme en la personne de la victime du rituel. La personne « sacrifiée » est considérée symboliquement détruite par un sort ou une malédiction qui lui est jeté. Cette destruction symbolique peut cependant mener à la destruction physique, mentale et émotionnelle réelle. Le sataniste n’emploie d’ailleurs le « sacrifice humain » que sur des individus qui, selon lui, le méritent et qui ont encourus sa colère, donc jamais sur des enfants ou des animaux.

De même, les satanistes de l’Église de Satan ne font pas de « pacte » avec le diable ou avec quelques entités que ce soit, pas plus qu’ils ne doivent « vendre leur âme » pour assurer l’efficacité du rituel.

Célébrations

Les satanistes célèbrent quelques fêtes au cours de l’année. Celles-ci tournent principalement autour des périodes de changement de saison. Cependant, la fête la plus importante est l’anniversaire de naissance de l’adepte. Celle-ci est une célébration de l’individualisme et du fait d’être vivant.

La deuxième fête la plus importante est le Walpurgisnacht (Walpurgis night, ou nuit de Walpurgis), une fête d’origine païenne et pré-chrétienne célébrée surtout dans le Nord de l’Europe le 31 avril de chaque année. Cette fête est dérivée de différentes coutumes païennes célébrant l’arrivée du printemps. Plus tard, on y incorporera des éléments chrétiens. Pour les satanistes, cette fête souligne une journée où les démons, spectres et revenant sortent pour faire la fête.

La troisième fête importante des satanistes est Halloween, le 31 octobre.

Certains satanistes vont également fêter l’arrivée des saisons, équinoxes et solstices, en procédant à divers rituels.

Site Web

http://www.churchofsatan.com/

Quelques références

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