Il a fallu bien du temps et des expérimentations pour que les végétariens aient sur le marché une aussi grande sélection de produits sans viande. L’histoire de la création de ces nouveaux produits regorge de faits inusités. L’anecdote la plus succulente est sans doute celle qui se cache derrière l’invention des végé-burgers. Croiriez-vous que ces végé-burgers aient une origine religieuse ?
Un « McDo » au Vatican : des cardinaux voient rouge !
Le Vatican, siège du gouvernement de l’Église catholique romaine, est aussi le plus petit état du monde, en taille et en population. Son architecture particulière, de même que la richesse de ses musées (dont fait entre autres partie la chapelle Sixtine) font de la cité du Vatican un arrêt touristique incontournable. On pourrait croire que la crise économique qui affecte vivement l’économie italienne ait épargné ce haut lieu du catholicisme… Pourtant, les cardinaux font face à un dilemme de taille. Croiriez-vous que la chaîne de restauration rapide McDonald’s envisage d’ouvrir une succursale à quelques pas de la place Saint-Pierre ?
La scie circulaire a été inventée par… une religieuse !
Le 2 janvier 2017 est décédée Sister Frances Carr, l’une des trois derniers représentants de l’« United Society of Believers in Christ’s Second Appearance », un groupe chrétien original mieux connu sous le nom de « Shakers ». Pour plusieurs spécialistes, cette communauté religieuse a marqué l’histoire américaine de bien des façons. Mais croiriez-vous que plusieurs objets d’utilisation courante ont été inventés par cette communauté afin de rendre grâce à Dieu ?
Un « check-out » des Bibles dans les hôtels ?
Lorsque l’hôtel ultra-chic Moxy ouvrira ses portes à San Diego dans les prochains jours, les chambres seront dotées des commodités habituelles : un réveil, un sèche-cheveux, un bureau et une télévision à écran plat. Mais vous ne trouverez pas de Bible dans le tiroir de la table de chevet. Croiriez-vous que nous sommes en présence d’un cas d’offre et de demande laïques ?
Notre Dame de la Mort ou la sanctification du squelette
Dans son dernier film, Spectre (2015), James Bond, l’espion fictif du romancier Ian Fleming, effectue une mission à Mexico à l’occasion de la fête des Morts. Après le succès du film, la ville de Mexico décide l’année suivante d’inaugurer cette période de festivités par une parade des Morts qui fut un succès et réunit des dizaines de milliers de personnes. Le Día de los Muertos (Jour des Morts) est sûrement l’une des manifestations culturelles distinctives du Mexique. En 2008, l’UNESCO l’a même inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. L’importance du culte des morts explique peut-être que ce pays catholique, où les saints faisaient déjà l’objet d’une grande vénération, ait vu apparaître ces dernières années cette nouvelle sainte qu’est la Santa Muerte. Croiriez-vous que, dans les Amériques, le culte rendu à cette sainte représente actuellement le nouveau mouvement religieux connaissant la plus grande progression ?
Annick de Souzenelle est une théologienne orthodoxe à succès. Elle a publié chez Albin Michel une vingtaine d’ouvrages dont Le Symbolisme du corps humain (1991, environ 50 000 vendus); Œdipe intérieur (1998, 2008); Alliance de feu, Tome 1. Une lecture chrétienne du texte hébreu de la Genèse, Albin Michel, 2007; avec Frédéric Lenoir,L’alliance oubliée. La Bible revisitée (Albin Michel, 2005). C’est dire l’importance actuelle de cette auteure qui touche de plus en plus les milieux intéressés par la spiritualité chrétienne.
L’application Pokémon Go, qui a fait sortir dans les rues des millions de personnes à travers le monde à la recherche de Pokémons virtuels, a embaumé l’été 2016 d’un parfum d’insolite. Un précédent billet du CROIR a d’ailleurs été consacré à cette mode et à ses origines religieuses. Or, croiriez-vous qu’il existe depuis peu une application censée permettre de capturer des personnages religieux catholiques ?
Le retour des « petits Chinois »
Dans les écoles du Québec des années 1960, les vendredis après-midi étaient marqués par une activité qui, aujourd’hui, dérouterait fort probablement bien des gens. Les élèves apportaient des vingt-cinq sous à l’école pour « acheter de petits Chinois ou de petits Africains » afin d’aider à les convertir. Le montant d’argent ainsi accumulé permettait par exemple de faire avancer un bateau de papier collé sur le tableau noir et symbolisant la progression des conversions telle que compilée par l’Association de la Sainte-Enfance. Croiriez-vous qu’aujourd’hui ce sont ces « petits » convertis qui viennent évangéliser le Québec?
Pourquoi parler de « mythe » dans l’étude des religions
Ce petit texte propose une définition du mythe et l’illustre à partir d’une interprétation mythique de trois histoires connues : le récit hindou du soulèvement du mont Govardhana par Kṛṣṇa, les récits chrétiens de la transfiguration de Jésus et de la tempête apaisée. Il se termine par l’interprétation d’un mythe contemporain, le récit d’une vision obtenue par Shirley MacLaine.
Des récits biblique et hindou de création du monde à la théorie du Big Bang
Cet article présente d’abord deux récits de création connus : celui de la Bible (premiers chapitres de la Genèse) et celui des Purāṇa hindous. Une troisième partie présente les grandes lignes de la théorie du Big Bang d’après les écrits de Hubert Reeves. Chacune de ces présentations débouche sur des réflexions destinées à cerner les caractéristiques de chacun de ces récits. Le texte se termine par quelques observations plus générales touchant les questions de comparaison.
Existe-t-il une version bouddhique de la parabole du « fils prodigue »?
L’étrange coïncidence entre la parabole du fils prodigue de l’évangile de Luc et celle de l’homme pauvre du Sūtra du Lotus restera sans doute encore longtemps une énigme passionnante. Après avoir présenté la parabole chrétienne, puis sa version bouddhique, je tenterai de comparer ces deux textes pour mieux faire saisir les rapprochements possibles mais aussi les points de divergence.
Pourquoi fêter l’Action de grâce?
Les chrétiens célèbrent à Noël la nativité du Christ, ce qui ne les empêche pas de célébrer aussi plus discrètement le solstice d’hiver et la renaissance du soleil. Ils célèbrent à Pâques la mort-résurrection du Christ, tout en sachant qu’au printemps beaucoup de leurs contemporains préfèrent mettre l’accent sur le renouveau de la nature en train de se relever des rigueurs de l’hiver. Mais alors, pourquoi choisir de rendre grâce à Dieu en octobre ou en novembre ? Pourquoi cette date s’est-elle imposée ? Un texte pour découvrir bien des aspects de cette fête.
Le Carnaval et ses origines religieuses
Le mot « carnaval », en italien « carnevale », provient du latin médiéval « carne levare », enlever la chair, c’est-à-dire supprimer la viande. Pour comprendre l’expression, il faut se rappeler que, pendant le Carême chrétien, soit pendant la quarantaine de jours qui précède la fête de Pâques, il était de rigueur de jeûner en supprimant du menu tout ce qui fait engraisser (tout aliment réputé riche comme la viande, le beurre, le sucre). On disait que l’on « faisait maigre », alors que précédemment on « faisait gras ». Le Carême commence toujours un mercredi (le Mercredi des cendres), soit le 26 février de cette année 2020. Le « Mardi gras » était le dernier jour où l’on pouvait faire bombance en mangeant de la viande.
Religions et naissances extraordinaires
Le 25 mars, neuf mois exactement avant Noël, l’Église catholique célèbre l’Annonciation, soit l’annonce à la vierge Marie de sa maternité divine. On trouve dans d’autres religions des récits similaires de naissance extraordinaire. Il ne s’agit pas ici de construire une spiritualité universelle par-delà les religions, mais d’étudier des récits qui ont en commun de prendre le contrepied de ce qui constitue la règle à l’intérieur d’un certain contexte social.
La fête de Pâques coïncide avec le printemps. On y célèbre la vie plus forte que la mort, ce que symbolisent entre autres les œufs ou les lapins. Pour le chrétien, plus qu’une fête de la fécondité, Pâques renvoie à la victoire du Christ sur la mort.
La compassion selon différentes religions
Plus on parle de compassion, moins le sens du mot devient précis. Ce texte se limite à quelques réflexions inspirées par l’hindouisme et le bouddhisme, puis par le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il s’agit de préciser dans quel contexte ces religions parlent de compatir aux souffrances de l’autre.
La Saint-Jean-Baptiste, une fête religieuse ou une célébration politique ?
Devenue au Québec une célébration presque uniquement politique, la Saint-Jean-Baptiste, que l’on fête le 24 juin de chaque année, a aussi des racines religieuses. En contexte agraire, il s’agissait de réjouissances à l’occasion du solstice d’été, auxquelles s’est superposée une fête chrétienne en l’honneur de Jean le précurseur de Jésus.
À propos de l’encens et autres aromates utilisés à des fins religieuses ou spirituelles
Les rites religieux ou spirituels se servent souvent de parfums que l’on offre à la divinité ou dont se sert encore pour éloigner les esprits mauvais. Ces substances diverses fascinent au point que l’on est parfois prêt à les acheter à prix d’or, ce qui ne veut pas dire que l’usage que l’on en fait ne puisse pas énormément différer d’une culture à une autre.