Judaïsme


Leonard Cohen, un joubou ?
Leonard Cohen, l’un des artistes québécois les plus célèbres dans le monde, vient de s’éteindre. Il y a quelques semaines à peine, lors de l’annonce du prix Nobel attribué à Bob Dylan, plusieurs commentateurs remarquaient que ce prix aurait dû être donné à Cohen. Mais en plus d’être considéré comme un emblème de la musique contemporaine, croiriez-vous que ce grand auteur-compositeur soit un exemple typique de la religiosité moderne. Leonard Cohen est en effet ce que l’on nomme un joubou. Retraçons d’abord son parcours spirituel.


L’ADN religieux des superhéros
Saviez-vous que depuis l’an 2000, plus de 110 films ont été réalisés mettant en vedette les superhéros de Marvel et de DC Comics ? Superman, Batman, Spiderman, Captain America, Hulk, Thor, et toutes ces autres merveilles masquées, sont maintenant omniprésents sur nos écrans. Il est évident que les superhéros incarnent notre désir inconscient de vivre dans un monde de justice et de paix. Mais croiriez-vous qu’avant toute chose, ces justiciers personnifient des valeurs issues du judaïsme ?


La compassion selon différentes religions

Plus on parle de compassion, moins le sens du mot devient précis. Ce texte se limite à quelques réflexions inspirées par l’hindouisme et le bouddhisme, puis par le judaïsme, le christianisme et l’islam. Il s’agit de préciser dans quel contexte ces religions parlent de compatir aux souffrances de l’autre.


Ḥanukkah, fête de la lumière et de l’espoir !

Ḥanukkah est sûrement la fête juive la plus connue hors du judaïsme. Depuis quelques années, pour souligner cette fête, plusieurs villes nord-américaines arborent sur les places publiques le fameux chandelier à neuf branches. Célébrée à partir du 25 du neuvième mois du calendrier hébraïque (soit le 10 décembre pour l’année 2020), Ḥanukkah commémore le retour, grâce aux Maccabées, de l’autel des offrandes à l’intérieur du Second Temple de Jérusalem qui avait été désacralisé deux ans plus tôt par le roi des Séleucides. C’est pourquoi cette célébration peut s’appeler la fête de la Dédicace (ḥanukkah en hébreu), la fête de la Lumière ou la fête des Maccabées. Mais que sait-on sur les origines de cette fête ? Pourquoi trouve-t-on ces pratiques particulières d’allumer des bougies, de manger des aliments cuits dans l’huile et de faire jouer les enfants avec des toupies ?


Pessah : fête du printemps et de la libération

Pessah est une fête de printemps. On y célèbre la fertilité de la terre dans l’attente d’une nouvelle récolte, mais surtout, on commémore l’Exode, c’est-à-dire le départ d’Égypte. Durant les célébrations qui durent sept jours, on ne peut manger d’aliment levé à base de céréales et on partage un repas spécial, le Seder. Pessah est la fête juive la plus connue des chrétiens, car selon la tradition chrétienne, le Seder est le repas que Jésus prit avec ses disciples avant son arrestation.


 À propos de l’encens et autres aromates utilisés à des fins religieuses ou spirituelles

Les rites religieux ou spirituels se servent souvent de parfums que l’on offre à la divinité ou dont se sert encore pour éloigner les esprits mauvais. Ces substances diverses fascinent au point que l’on est parfois prêt à les acheter à prix d’or, ce qui ne veut pas dire que l’usage que l’on en fait ne puisse pas énormément différer d’une culture à une autre.


De Roch Hachana à Simhat Torah, du repentir à la joie : les fêtes du cycle d’automne dans le judaïsme

Les quatre fêtes du cycle d’automne (Roch Hachana, Yom Kippour, Souccot et Simhat Torah) ouvrent l’année nouvelle. L’expression Roch Hachana signifie littéralement « tête de l’année ». Durant cette période, chacun se met en règle avec Dieu, les autres humains, sa conscience. Si le repentir est au centre de la période qui va de Roch Hachana à Yom Kippour, c’est plutôt la fragilité d’une existence placée sous la protection divine durant les quarante années passées dans le désert qui caractérise la fête de Souccot. Simhat Torah qui clôt la fête de Souccot veut littéralement dire « joie de la Torah ». C’est lors de cette journée que se termine le cycle annuel des lectures liturgiques, un cycle qui reprend immédiatement en cette même journée. Ces quatre fêtes rappellent donc qu’avant de recevoir la Torah et se réjouir de sa présence, il faut se préparer, réfléchir, se rappeler la fragilité de la condition humaine.