- Le religieux circule maintenant hors des frontières qui étaient traditionnellement les siennes.
- Une pluralité de formes religieuses, de groupes, de croyances et de pratiques cohabitent maintenant au sein de la société.
- Ce contexte pluraliste moderne est particulièrement propice à une multiplication des innovations religieuses, c’est-à-dire une multiplication des changements, des adaptations, des transformations et des réinventions dans le paysage religieux et spirituel de la société d’aujourd’hui, au sein des groupes religieux qui, eux aussi, se transforment, et dans la recomposition des univers croyants des individus.
- Les nouvelles croyances deviennent de nouveaux styles de vie.
- Les nouvelles religions sont des signes d’une mutation sociale, de nouveaux lieux d’expérimentation et d’expression du spirituel.
- On estime à plusieurs centaines le nombre de groupes que l’on qualifie de « sectes » ou de nouvelles religions au Québec.
- La projet de charte des valeurs québécoises, les questions d’accommodement religieux et l’instauration du cours « Éthique et culture religieuse » aux niveaux primaire et secondaire ont remis à l’avant-plan la question de la place de la religion dans la sphère publique québécoise.
De nouveaux besoins
Il faut un lieu pour réfléchir de façon rigoureuse et systématique à cette nouvelle situation, afin de répondre à des besoins…
- d’hygiène sociale : certains de ces phénomènes peuvent susciter de la peur…
- de clarification : il est souvent difficile de s’y retrouver dans la mosaïque de groupes religieux…
- d’intervention dans un contexte de pluralité des croyances : les intervenants sociaux (enseignants, travailleurs sociaux, policiers, psychologues, etc.) sont directement confrontés à ces phénomènes…
- de formation pour les différents intervenants interpellés par cette situation : les organismes corporatifs (privés et publics) doivent s’ajuster aux nouvelles réalités religieuses et spirituelles…